lundi 27 décembre 2010

Fallait nous demander Monsieur le Maire !

Quand on pense que vous n'avez trouvé personne, si on en croit votre interview dans le Mensuel de Rennes du mois de décembre ! Personne pour vous remplacer ! C'est vrai : si vous nous aviez demandé un coup de main, nous n'aurions pas mis en œuvre une politique « à la hussarde » comme la votre. Ce n'était donc guère possible, ça se conçoit.

Puisque c'est l'heure des bilans, avant d'évoquer l'homme qui aura marqué Acigné pendant 21 ans, deux trois précisions.


A propos de la ZAC du centre

Acigné Autrefois, s'est toujours intéressé à l'aménagement du haut bourg et cela bien avant de se déclarer publiquement contre.

Toutes ces forces qui s'opposaient et s'opposent encore à la destruction de témoins d'un élément du passé d'Acigné, n'ont appris l'ampleur des futurs dégâts que lors de la première enquête publique.

Ça paraît quand même un peu difficile de se préoccuper de quelque chose qui n'existe que dans votre tête et celles des membres de votre Bureau !

Et puis ce n'est pas simplement pour vous emmerder mais bel et bien pour refuser ce parachutage de projet qu'un collectif s'est créer à la demande de citoyens.

Mais on le sait, votre conception de la concertation est : je décide, on prépare, on passe çà vite fait en séance de CCL et zou! la majorité en Conseil Municipal. Autant dire une mascarade.

Ah oui : le millier de personnes qui a signé la pétition appréciera d'être classé dans la catégorie « lambda »

Et puis on vous remercie aussi de citer une partie des actions de sauvegarde entreprises par le Collectif de Défense. Ça montre combien nous nous sommes battus.


Salauds d'écolos !

Vous avez raison, nous ne sommes pas un groupe écologiste. Nous sommes des citoyens qui veulent un retour à une démocratie participative et qui prendront le temps de réfléchir aux meilleures solutions collectives pour l'avenir quand ils seront élus.

Comme le dit Denis Lehuger nous faisons parti du Peuple de Gauche et ne sommes pas si éloignés que çà de vos valeurs mais c'est votre méthode que nous rejetons.

Alors chez nous, des écolos, il y en a aussi. Tout comme des gauchos. Tout comme des hommes et femmes de « la société civile », vos lambdas.


A Acigné, en vélo, on dépass'ra pas les autos...

A propos des vélos : « Jamais », « totalement dépassé » « Pourquoi pas une piste pour les fauteuils roulants » Oui au fait, pourquoi pas ?

Il ne manque plus que "plutôt mourir !"

Eh ben dites donc ! Vous êtes tombé de vélo quand vous étiez petit ?


Blague à part, c'est vrai nous avons parfois des positions de principe. C'est pour rappeler que ce sont ces principes qui font les sociétés humaines harmonieuses. Comme, de toutes façons, vous ne nous avez jamais demandé nos solutions ou proposer de les travailler avec vous, çà ne peut rester que des principes à Acigné, pour l'instant.

Quand à votre analyse de ceux qui crient au manque de concertation, nous invitons les lecteurs à relire le paragraphe ci-dessus et l'article du Mensuel : çà donne effectivement une idée de votre conception du dialogue... Jamais !


Maintenant, Monsieur le Maire, permettez-nous de rendre hommage à votre parcours d'autodidacte. On ne sait pas assez le mérite de ceux qui ont poursuivis des études tout en travaillant. Chapeau bas !

Sachez que nous attendons le jour où le maire, le conseiller général, le président de la société d'aménagement et de développement d'Ille et Vilaine, le vice-président de la Métropole en charge des transports, le président de la Fédération des entreprises publiques locales de Loire-Bretagne, où tous ces messieurs aux titres ronflants auront disparus pour laisser la place à Guy Jouhier l'homme cultivé, souriant, moqueur, bon compagnon, débarrassé enfin de ses oripeaux.




vendredi 3 décembre 2010

Préformatage permanent

Il en sera donc de la culture et de l'animation, comme il en a été de l'urbanisme et en sera de l'Agenda 21. Les Acignolais seront dans l'obligation d'accepter le projet municipal qu'ils veuillent participer ou non à son élaboration.

C'était un CCL attendu avec impatience, si on en juge par l'affluence. Cet état des lieux culturel était réclamé par les acteurs du domaine, associations ou artistes. Les missionnaires de NVCCPC promettaient beaucoup par leur approche « contournante », par leurs expériences sur le terrain.
Pour une fois, des « vrais gens » avaient été interrogés.

Le Grand Éteignoir
Et... Et ?... Patatras ! La bulle s'est dégonflée.
Symptomatique de la façon dont s'est, sans doute, passée la mission, la Garde rapprochée municipale était là au grand complet.
Le Grand Éteignoir était en place, il a fonctionné.

La présentation fut terne alors qu'on l'attendait incisive. Les conclusions n'ont pas fait ressortir une quelconque spécificité acignolaise, à croire que les nombreuses associations qui se démènent sur la commune n'ont rien inventé. Les remèdes proposés ont été pour le moins « convenus »
« Des questions ?... » Et un silence de plomb sur fond de ventilation s'abat sur l'assistance...
Comment poser des questions sur « rien » ? Il y en eut quand même à propos de la place des jeunes.
Contester la méthode ou le fond ? Demander pourquoi le projet chéri des adjoints depuis quelques années, « Le fil d'eau », apparaît dans les conclusions ? Alors que les féroces bretteurs majoritaires sont dans la salle prêt à bondir sur le contestataire ?

Une petite idée
Comment imaginer que les espoirs mis dans cette équipe efficace soient déçus à ce point ?
L'explication n'a pas tardé à venir par l'intervention finale de Bernard Corlay qui a esquissé le planning des futurs travaux à propos des résidences d'artistes et d'un évènementiel : « Je ne vous cacherai pas que nous avons une petite idée »
On comprend mieux le conformisme forcé de la restitution : il fallait cadrer dans le projet municipal. Sous peine d'être mis à l'Index des maires de Rennes Métropole ?

C'est comme çà que l'Agenda 21 est trituré pour rentrer dans le moule communal. Les participants aux ateliers ont pu apprécier la méthode Chatard qui consiste à reformuler des idées en les déformants totalement pour qu'elles rentrent dans le préformatage.

On attendait beaucoup trop de cette mission. Notre déception est à cette mesure. Mais cela permet un retour aux fondamentaux.
Si nous voulons une activité culturelle vive, multiforme, « folklorisée » ou « moderniste », il faut la faire nous même.
Ne comptons sur personne et surtout pas sur les schémas surannés d'adjoints pressés.

Il y a en Acigné, des idées qui ont envie de se concrétiser, qui s'appuient sur l'existant pour aller plus loin.

Ce sont celles que nous devrons aider et qui ferons l'avenir de la Culture.