vendredi 19 mars 2010

Un joli conte de fée...

Il était une fois une municipalité qui avait décidé de préparer l'avenir de son cœur de ville. Ce centre-là laissait, entre autre, trop de place à la voiture.

Il décidèrent d'associer les habitants à la discussion : « La dimension citoyenne et démocratique du projet urbain est fondamentale »

Une commission extra-communale a donc été créée. Elle comprenait des habitants du centre et des autres quartiers ainsi que quelques experts.

« Volontairement libre de toutes contraintes (réglementaires, financières), cette concertation a duré six mois et a permis de définir un aménagement urbain commun, dans ses principes, aux élus et aux habitants »

C'est à ce moment-là que les professionnels assumèrent la lourde charge de transcrire dans la réalité la « vision politique des élus » et celle « libre de toutes contraintes » des habitants.

Le Maire écrit : « Une des contraintes les plus lourdes est sans conteste le bâti existant. Mais le patrimoine est aussi un témoignage de ce qui nous a précédé. Il nous oblige moralement à une mission de sauvegarde des éléments architecturaux les plus remarquables »

C'est une belle histoire ? Non, une réalité !

C'est loin de chez nous ! Non à proximité immédiate, dans la Métropole, à Saint-Grégoire !

Une belle réalité là-bas, une triste histoire à Acigné.

Un bel exemple de démocratie active et participative à Saint-Grégoire, un fiasco total ici.

Et le plus désolant c'est que cette démocratie participative, c'est ici, dans notre municipalité de gauche, qu'elle devrait être gravée dans le marbre.


Extraits de l'interview de Pierre Breteau, maire de St-Grégoire, paru dans « Place Publique »

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